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Le sabotage
contraceptif

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Illustratrice : Françoise Champagne

C'est + que pas correct,
c'est du sabotage contraceptif.

Lorsqu’un partenaire agit dans le but de provoquer une grossesse à l’insu de sa partenaire, il s’agit de sabotage contraceptif. 

 

Un partenaire peut briser ou percer ses condoms avant la pénétration, cacher ou détruire les pilules contraceptives de sa partenaire, retirer l’anneau vaginal qu’elle porte ou le stérilet sans son consentement, « oublier » de se retirer lors de l’éjaculation, mentir sur sa vasectomie ou littéralement empêcher sa partenaire de se procurer des contraceptifs en interdisant l’accès à un moyen de transport ou en refusant de contribuer financièrement.

 

Faits dans le but délibéré de provoquer une grossesse, sans égard à ce que la personne souhaite réellement, ces actes s’inscrivent au nombre des violences sexuelles faites aux femmes, et certains sont maintenant reconnues par la loi comme criminelles.

 

Récemment, la Cour suprême rendait une décision importante en matière d’agression sexuelle, soit R. v. Hutchinson, 2014 CSC 19. Désormais, percer des trous dans un condom à l’insu de sa partenaire et lui faire ainsi risquer une grossesse vicie son consentement, rendant l’individu coupable d’une agression sexuelle grave. Sans contredit, cette décision vient élargir le spectre de comportements pouvant constituer une agression sexuelle. 

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