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Les pressions liées
à la grossesse

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Illustratrice : Pascale Sévigny

C'est + que pas correct.
C'est une forme de violence reproductive.

La décision d’avoir ou non un enfant peut parfois faire l’objet de discussions difficiles. Toutefois, il y a une distinction entre d’une part, être en désaccord et, d’autre part, mettre de la pression sur l’autre personne pour l’obliger à agir comme on le souhaite. 

 

La pression de tomber enceinte et d’avoir un enfant peut venir d’un partenaire insistant, mais peut également provenir de l’entourage et des proches d’une personne. Le chantage, les menaces, le harcèlement peuvent être utilisés pour manipuler la personne et lui faire croire que ce geste sera perçu comme une preuve d’amour et d’engagement. 

 

Dans la relation, l’imposition de rapports sexuels non-protégés afin d’obtenir une grossesse contre le gré de la personne devrait être identifiée comme un comportement à condamner. Il s’agit de coercition reproductive. 

 

Une participante du projet RCR raconte comment son partenaire a éjaculé en elle quand il comprend qu’elle évite une éjaculation interne pour se protéger d’une éventuelle grossesse. Sachant qu’elle n’est pas sous contraception puisque le partenaire l’avait préalablement empêché de prendre la pilule, la participante tente de modifier les pratiques sexuelles au moment de son ovulation pour éviter de risquer la fécondation, par exemple en proposant une éjaculation sur d’autres parties de son corps, comme son visage. Le partenaire s’en rend compte et continue le rapport sans son consentement :

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