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La coercition lors
de la grossesse

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Illustratrice : Mathilde Corbeil

C'est + que pas correct,
c'est de la coercition reproductive.

Cette forme de coercition majoritairement exercée par le partenaire et parfois soutenue par l’entourage, consiste à imposer l’issue d’une grossesse, sans égard à ce que la personne qui peut tomber enceinte souhaite réellement. 

 

Qu’il s’agisse d’obliger à poursuivre ou à interrompre une grossesse, de provoquer une fausse couche ou d’empêcher l’accès à un l’avortement, les aspects de contrôle et d’imposition n’ont pas leur place dans le cadre d’une décision aussi personnelle que la reproduction. 

 

Menacer, faire du chantage émotif, culpabiliser la femme concernant la grossesse ou l’échec contraceptif, dénigrer sa capacité à faire des choix, mettre de la pression pour un choix rapide, empêcher l’annonce de la grossesse ou dévoiler le choix sans le consentement de la personne enceinte, commencer des démarches vers une issue (rendez-vous médicaux, achats pour la venue d’un bébé, etc.), harceler afin de s’assurer qu’elle entreprend les démarches voulues, imposer sa présence aux rendez-vous, en gérer le déroulement, empêcher de se rendre au rendez-vous, menacer de ne pas payer de pension alimentaire, refuser de soutenir financièrement, menacer de se battre pour avoir la garde, menacer de la quitter ou de se suicider si elle choisit l’inverse de ce qu’il souhaite, utiliser la force physique pour contrôler ou nuire à la grossesse, sont autant de différentes manifestations des pressions liées à la grossesse. 

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(Stacey, 26 ans) 

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